LA COMMISSION DE L’OCEAN INDIEN (COI) ET LA GESTION DES CATASTROPHES
(2 ème Partie, Veuillez lire la 1 ère Partie avant de continuer, CLIQUEZ ICI)
Les Catastrophes (l’enfer) chez les autres
Le Sud-Ouest de l’Océan Indien et la partie Subsaharienne de l’Afrique constituent le plus grand Carrefour des Systèmes Atmosphériques de cette zone. La Zone de Convergence Inter-Tropicale (ZCIT) reprend toutes les conditions climatiques qui émanent de l’ENSO-El Nino/La Nina de l’Océan Pacifique et du continent de l’Australie (humidités, chaleurs, orages, basses pressions, cyclones, masses nuageuses, etc.) et les jette tout le long du Tropique de Capricorne jusqu’au continent Africain. Les autres conditions qui existes dans l’atmosphère de la région Subsaharienne, qui sont similaires aux celles du ZCIT, génèrent le Madden Julian Oscillation (MJO), un autre System Atmosphérique, aussi puissant que l’El Nino. Ce system de MJO est très mal compris par le Service Météorologique de Maurice et celui de l’Afrique, inclus les membres de la COI. Les effets combinés de la ZCIT, du SETW (South-East Trade Wind) et de la MJO se résultent en des Conditions Climatiques Extrêmes- inondations, cyclones, sècheresses dans toute la région dans un axe de presque 3600. Lorsque ce système évolue en phase accélérée la perte des vies humaines et des dégâts matériels/économiques deviennent inévitables. Un exemple: l’Inondation de 25 Janvier 2008 causant la perte de 45 vies et le déplacement de 120,000 personnes à Malawi, Mozambique, Zambie et Zimbabwe et d’autres impacts destructifs en Angola, Congo, Tanzanie, Botswana et L’Afrique du Sud principalement.
L’Inondation de Mozambique Janvier 2013 est un autre cas similaire.
Un autre exemple vient de l’Inondation de 09-10 Février 2014 en Burundi, dans laquelle plus de 50 personnes avaient perdu la vie, plusieurs autres blessées et beaucoup de dégâts économiques/matériels ont été causés.
C’est bien ce MJO qui a causé L’Inondation Meurtrière du 26 Mars 2008, La Pluie Torrentielle du 13 Février 2013, Le Flash Flood Meurtrier du 30 Mars 2013 à Maurice et La Pluie Torrentielle 14-15 Mars 2014 à Rodrigues.
Madagascar
Madagascar, la Grande Ile, est située dans la zone de ce Grand Carrefour où la convergence des nuages du ZCIT, du SETW et ceux du MJO contribue beaucoup aux changements des conditions climatiques et du temps dans la région. De plus, ce processus est accéléré par les conditions atmosphériques existantes tout le long du Canal Mozambique. L’impact de toutes ces données est que 40% des cyclones qui évoluent dans l’Hémisphère Sud de l’Océan Indien naissent dans la Manche de Mozambique. De ce fait, Madagascar subit les assauts des Cyclones Intenses/Très Intenses presque toutes les saisons d’étés. Exemples:
- Saison 2011-2012-CHANDA (08 Janvier 2012), DANDO (16 Janvier 2012), ETHEL (20 Janvier 2012), FUNSO (22 Janvier 2012), GIOVANA (13-14 Février 2012), IRINA (29 Fevrier-05 Mars 2012).
- Saison 2012-2013-DUMILE (01 Janvier13), FELENG (28-31 Janvier 2013), HARUNA (18-22 Février 2013).
- Saison 2013-2014-DELIWE (07 Janvier 2014), GUITO (18-21 Février 2014), HELENE (27 Mars-02 Avril 2014).
Madagascar a vécu une bonne douzaine de cyclones durant ces trois dernières Saisons. Il faut noter qu’il y a Pertes de Vies Humaines très souvent, l’exemple récent: 3 personnes étaient mortes et 8 étaient portées manquantes lors du passage de Cyclone HELENE. De plus, il y a aussi la peste qui sévit depuis environ 2 ans et qui menace la sécurité alimentaire, voire la famine. D’après la FAO un budget de $41m est nécessaire pour l’éradiquer ce prédateur agricole.
Comores
Les îles de Comores-Grande Comores, Anjouan et Mohéli se trouvent dans le passage de ZCIT, de SETW et de MJO, donc de ce même Grand Carrefour. L’accident de l’Air Bus A310, survenu en mer 18 km au large des côtes de la Grande Comores le 29 Juin 2009, avait couté la vie à 153 personnes dont 11 membres de l’équipage, sauf une seule rescapée-une fille âgé de 13 ans. Les raisons données officiellement sont comme suites :
- un changement de vent sur la piste initiale d’atterrissage bien alerté par l’officier de la tour de contrôle ;
- des actions inadaptées de l’équipage sur les commandes du vol et ne pouvant changer de piste comme demandé par le contrôleur ;
- communication radio perdue par le contrôleur de la tour et
- pilotage de l’avion par équipage non-formé.
On peut conclure que c’est la condition météorologique de la région qui a influencé le changement de la piste d’atterrissage dramatique de cet avion.
Le Sommet de la COI à Moroni, aux Comores était renvoyé à cause de l’avion EC-LTV MD83, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s'est écrasé le dans le nord du Mali, faisant 116 morts dont 54 Français. Une des raisons données est que l’appareil a changé son trajectoire à gauche lors qu'il traversait une zone orageuse.
La question qu’on se pose est: est-ce-que L’Aviation Civile n’arrive pas à s’adapter aux conditions atmosphériques ?
Mayotte
Ile Mayotte, qui forme parti des archipels des Comores et qui est toujours un territoire Français, subit les mêmes conditions climatologiques. L’épisode catastrophique le plus marquant est la ‘samba’ de Cyclone HELENE. Selon mes observations, ce system cyclonique était déjà en formation depuis 06 Mars 2014 dans les eaux de Comores et du Nord de Madagascar. Il a évolué très lentement et est resté une basse pression jusqu’à une intensification du 26 Mars au 30 Mars comme étant très intense avec des vents de 241 kph. La Pression Atmosphérique au centre tombait rapidement de 986 à 925 hectopascals dans l’espace de 24 heures. Son centre est passé près du Nord-Est de Madagascar et le Sud de Mayotte le 30 Mars.
HELLENE, ‘a very heavy rain maker’ d’après NASA, a provoqué une inondation à Mayotte avec 279 mm de précipitation en 48 heures, qui est l’équivalent d’un mois de pluie. Des vagues de 4 à 8 mètres ont aussi déferlé dans le Sud de l’île. A Majunga, Madagascar les précipitations étaient à l’ordre de 150 mm en moins de 48 heures. Ensuite, le cyclone s’était affaibli et dévêtu des bandes nuageuses et il devint une Basse Pression. Mais, dans l’après-midi du 01 Avril il s’est ranimé avec une pression de 1004 hectopascals et des vents de 46.3 kph pour s’affaiblir graduellement vers la terre de Mozambique après 02 Avril.
Il faut aussi noter que toutes les îles de l’archipel de Comores-Grande Comores, Anjouan, Mohéli et Mayotte n’ont presque pas de lagon, étant très volcanique en nature. De ce fait, les déferlements de vagues dangereuses sont inévitables (témoignage vécu a Grande Comores en 1985).
Seychelles
Les Seychelles et ses 115 îles ont un processus géologique très intéressant. Le Sous-Continent Indien, lié au Gondwanaland, se détacha avec Seychelles à partir de Madagascar 85-80 million d’années de cela. Seychelles se sépara de l’Inde 60 million d’années ensuite, en retenant une partie des masses de terre du Sous-Continent Indien. Les champs étendus des roches granites le prouvent. Les îles de Seychelles sont plutôt plates -367 à 905 mètres du niveau de la mer.
Les Seychelles situées dans le passage de la Zone de Convergence Inter-Tropical (ZCIT) subit presque les mêmes conditions climatiques. Mais étant un peu plus loin du Canal Mozambique, et plus rapprochées de l’Equateur, l’humidité et la chaleur persiste pendant les deux saisons dans les îles. L’atmosphère devient plutôt sèche et les cyclones ne sont pas fréquents. La mer est plutôt chaude. La pêche et le tourisme sont les principales activités économiques de l’île.
L’impact du MJO est beaucoup moins à cause de sa position géographique. De plus, le Climat est aussi influencé par l’Indian Ocean Dipole (IOD) System qui prévaut dans l’Hémisphère Nord de l’Océan Indien. La conservation de la biodiversité semble être très conscientisée par les autorités, les ONGs et la population. Néanmoins, les pollutions ont une tendance inévitable avec les activités économiques et sociales autour de l’Economie Bleue déjà en cours.
Réunion
Ile de la Réunion semble être très intéressante à cause de sa formation géologique. L’île prit naissance 3 million d’années de cela à partir d’un point chaud du Plateau des Mascareignes. Le Piton des Neiges, le premier volcan, est devenu éteint depuis 20,000 ans. La Fournaise s’est formée sur le flanc sud-est de celle-ci. L’île est une masse de terre grandissante par les activités du volcan de Piton de la Fournaise qui est un des plus actifs au monde. Le volcan est estimé à être en éruption au moins 154 fois depuis 1640, la dernière étant le mois le 21-22 Juin 2014.
La biodiversité et la nature paraissent être protégées à La Réunion. Mais elles subissent les assauts destructifs des cyclones et des inondations surtout à cause de sa nature montagneuse. Des incendies –criminels ou accidentels dans les forêts contribuent aussi aux menaces écologiques. Les éruptions volcaniques de La Fournaise bouleversent la nature et les biodiversités autour de ses flancs et ceux de la mer à la suite des coulées de lave et les émissions de gaz toxiques. Mais, les coulées de lave tendent de faire grandir la superficie terrestre surtout sur la côte sud-est. Exemple : en Avril 2007, La Fournaise a déversé environ 130 millions de mètres cube de lave au Tremblet, en grandissant la région par 45 hectares de terres sur l’Océan Indien.
Le développement durable parait élogieux, mais La Réunion se trouve dans les mêmes conditions atmosphériques qui y prévalent dans l’Océan Indien. Les faits marquants de l’impact des catastrophes naturelles sur l’île sont innombrables. Etant située dans le Tropique de Capricorne, mais un peu plus au sud, le ZCIT a le même impact sur La Réunion. Les Cyclones/Tornades, sècheresses, pluies diluviennes/inondations sont ainsi présents. La température peut atteindre -00 Celsius en hiver surtout au Piton des Neiges et autour des montagnes avec des flocons de neige.
Records Mondiaux en Pluviométrie
Un fait très saillant est que La Réunion détient plusieurs Records Mondiaux en ce qu’il s’agit de la Pluviométrie en Condition Extrême d’après les Archives de WMO:
- mm en 12 heures le 7-8 Janvier 1966;
- mm en 24 heures le même 7-8 Janvier 1966;
- mm en 72 heures le 24-26 Février 2007 et
- mm en 96 heures le même 24-26 Février 2007.
Le Sud de l’Océan Indien détient aussi, selon les mêmes Archives de WMO, les Records Mondiaux en Pluviométrie en Condition Cyclonique:
- mm en 12 heures le 7-8 Janvier 1966- Cyclone Denise;
- mm en 24 heures le même 7-8 Janvier 1966- Cyclone Denise;
- mm en 48 heures le 7-9 Avril 1958 (cyclone inconnu);
- mm en 72 heures le 24-26 Février 2007- Cyclone Gamède;
- mm en 96 heures le même 24-26 Février 2007-Cyclone Gamède et
- mm en 10 jours 18-27 Janvier 1980-Cyclone Hyacinte.
Je profite de féliciter Météo-France-Réunion, qui est aussi le ‘Regional Specialized Meteorological Centre (RSMC)’, le Centre Régional Spécialisé de Météorologie (CRSM) du Sud-Ouest Océan Indien, d’après l’Organisation Mondiale de Météorologie (OMM), Genève. Le service météorologique de ce membre de la COI est le plus dynamique, le plus organisé, le plus équipé, le plus documenté et le plus pro-éducatif en ce qui concerne les prévisions du temps et des alertes. Ce service est une référence pour les autres membres en ce qui concerne la coopération et l’interaction régionales. Néanmoins, il y a des manquements que je voudrai élucider pendant les rencontres ou conférences anticipées.
Les Observations
La Commission de l’Océan Indien est, sans doute, une organisation noble. Les questions qu’on peut poser sont nombreuses. Le but ultime des activités entreprises au moyen de plusieurs ressources est d’apporter une transformation auprès des organismes, des décideurs-politiques, des fonctionnaires-prive/public, des membres de la société, etc., pendant les campagnes entreprises par la COI. Dans le cas de gestion des Calamités Naturelles, il semble que les choses manquantes, les erreurs, la mauvaise gouvernance de la part des responsables- tant au niveau des dirigeants politiques, tant au niveau des institutions, tant au point des fonctionnaires, jusqu’à la masse publique, il n’y a pas de cette transformation envisagée. Si, c’était vraie il n’y aurait pas une augmentation de pertes de vies humaines, durant les Cataclysmes Naturelles, de 275% dans un petit lapse de 5 ans- de 2008 à 2013 (4 le 26 Mars 2008 et 11 le 30 Mars 2013) à Maurice.
La République de Maurice s’est jointe à L’Organisation Mondiale de la Météorologie (OMM) le 17 Juillet 1969, juste 16 mois après avoir acquise son indépendance. Le Radar Météorologique de Trou aux Cerfs était en opération à partir de 1977, 8 années ensuite. Ce Radar est devenu obsolète en 2002, après 25 ans de service. Depuis 2002 jusqu’aujourd’hui 2014, il n’y a plus de Radar pour assurer la Sécurité et la Protection de la population, entres autres. La question qu’on se pose: pourquoi les Décideurs-Politiques n’ont pas investi sur ce ‘life-saving-tool’, comme c’est ainsi considéré par le OMM, malgré un demi-siècle d’indépendance acquise?
Maurice avait convié la grande conférence ‘Second International Coordination Meeting for the Development of a Tsunami Warning and Mitigation System for the Indian Ocean Conference’ qui avait eu lieu à Grand Baie 14-16 Avril 2005, suite au plus grand Tsunami de l’histoire du 26 Décembre 2004 qui avait tué 283,000 personnes dans la périphérie de l’Océan Indien. A noter que j’avais prédit ce Tsunami en Avril-May 2002 à partir de Rodrigues et que j’avais participé à cette conférence comme observateur. La question qu’on se pose: qu’est-ce-que le Gouvernement et les autorités de Maurice ont réalisé pour assurer la Protection et la Sécurité de la population après la conférence et les catastrophes vécues? A part, la Violation des Protocoles et Conventions internationales, il y aussi Violation des Droits de l’Homme en vertus de la Constitution de la République de Maurice.
L’état a le devoir suprême, dans le contexte de la bonne gouvernance, de faire un bilan après chaque calamité afin d’analyser les forces et faiblesses et pour apprendre des leçons. Techniquement, le Service Météorologique est bien placé de le faire après les cyclones, les pluies torrentielles, les inondations, les sècheresses, etc. Est-ce-que cette institution le fait ? Le Disaster Management Centre est l’institution mandaté pour gérer les risques associés aux cataclysmes. Quel bilan rédige-t-elle? Quelle autre institution ou ministère en fait de même?
Dans le cas de l’Inondation Meurtrière de 26 Mars 2008, c’était le Fact Finding Committee
(FFC), présidé par un juge de la cour suprême qui avait enquêté et soumis un rapport. Dans le cas de Flash Flood de 30 Mars 2013, c’est le Directeur de la Poursuite Publique (DPP) qui a été instruit par le gouvernement de le faire. Avez-vous les comptes rendus/rapports de ces évènements ? Avez-vous visionné les vidéos des caméras de surveillance contrôlées par le Police Information Operation Room (PIOR) ou entendu les récits des témoins à la cour de Port Louis? Quel constat avez-vous fait à Canal Dyot? D’où venaient toutes ces boues? Avez-vous visité les excavations et ranimations des drains de jadis, qui avaient été bouchés et couverts pour que les limousines puissent passer en douceur à la hauteur de l’autoroute M1 et de l’Esplanade de Caudan Water Front où 8 personnes ont perdus leur vie le 30 Mars 2013?
Monsieur Le Secrétaire Général, vous avez, sans doute, vécu tous ces Cataclysmes Naturels-cyclones et inondations jusqu’à 2014. Vous étiez un grand journaliste, un grand Politicien/Militant-le no.2 du Mouvement Militant Mauricien (MMM), le bras droit de l’actuel Chef de L’Opposition pendant cette période de Catastrophes. Vous avez changé de couleur Mauve à Rouge et aujourd’hui vous êtes à la tête de la COI. Quel changement avez-vous apporté, en tant que journaliste et comme Décideur-Politique dans la gestion des Calamités Naturelles, surtout à Maurice, en ce qui concerne le ‘MINDSET’ des Décideurs-Politiques et en action concrète par rapport au Programme de Hyogo Framework for Action 2005-2015, entre autres? Je vous ai écouté à la radio après le Flash Flood de 30 Mars 2013. Pourquoi n’avez-vous pas adressé les manquements tant ressentis pour assurer la Protection et la Sécurité de ce peuple admirable qui est supposé d’être au Centre des Mécanismes?
Monsieur Jean Claude de L’Estrac, quel bilan avez-vous? Comment jugez-vous la fixation, depuis probablement plus d’une décennie, d’un marégraphe à l’intérieur et au fond de Trou Fanfaron, 1 à 2 kilomètres en distance de l’entrée de la rade principale? Ce Trou n’est pas le plus à risque de Port Louis, en tenant compte l’évènement déplorable de 30 Mars 2013. D’ailleurs, l’accès au public est interdit. Tandis que le quartier de Caudan Water Front est fréquenté par des milliers de gens jour et nuit.
Veuillez aussi noter Monsieur le Secrétaire Général, que Monsieur Beeharry- l’officier en charge de Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) Rodrigues, qui est la station payante de radio et de télévision nationale, avait saboté ma conférence de presse à Rodrigues le 23 Octobre 2012 lors que j’avais lancé ma campagne de ‘Awareness, Preparedness and Mitigation’ des Calamités Naturelles dans l’Océan Indien. Pourtant, lors de ma rencontre, je lui avais soumis un exemplaire de ce grand document de 28 May 2011 que j’avais donné au Premier Ministre et aux autres et en dépit de mon email et de mon appel téléphonique. Pourtant j’avais déjà proposé à la MBC de réserver une chaine sur les Calamites.
En plus, j’avais déjà présenté en directe sur la MBC radio et télévision, les explications scientifiques sur le Tremblement de Terre de Haïti, l’inondation désastreuse de Pakistan et la famine de Somali, durant les télé-dons organisés quelques années avant. Est-ce-que la MBC respecte les Protocoles et les Conventions? Est-ce-que cette station nationale fait-elle l’éducation et la sensibilisation, malgré les Rs.150 collectées chaque mois ?
Monsieur Davis Hee Hong Wye, le représentant de Disaster Management Centre de Rodrigues n‘avait pas soutenu ma campagne à Rodrigues, malgré ma rencontre et ma correspondance.
J’avais organisé une autre conférence de Presse à la salle Marie Reine de la Paix le 19 Décembre 2012 pour annoncer mes Prédictions, entre autres, que les Cyclones et les Inondations commenceraient de nous attaquer à partir de Janvier 2013 (le mois suivant même) comme mentionné à la page 25 de ce Document de 28 May 2011. Les 3 Radios Privées et tous les journaux de l’île Maurice n’avaient pas assistés à cette conférence digitalisée.
En tenant compte de tous ces évènements catastrophiques et ces manquements très malheureusement ressentis, je suggère que l‘éducation doit commencer à partir de:
le Président de la République et son adjoint/e; le Speaker de l’Assemblée Nationale, son adjoint et les Clercs ; le Premier Ministre, ses vices et ses conseillers (ces vauriens qui bourdonnent souvent intempestivement); les députés du Gouvernement et de ceux de l’Opposition; le Lord Maire et tous les conseillers Municipaux; les présidents et conseillers villageois; le secrétaire de cabinet; les secrétaires permanents de chaque ministère; le directeur et adjoint de chaque institution telle que la météo, CWA, Mauritius Telecom, CEB, Fire Services, service de la santé, aviation civile, le port; le commissaire de la police; le commandant de SMF/ garde-côte national; de Disaster Management Centre et ses conseillers et leurs adjoints respectifs; les CEOs du secteur privé-hôtel, industrie, transport; inclus les autres ‘stake-holders’; le rédacteur en chef/directeur de la radio/télévision nationale, des radios privées, de la presse écrite et celui/celle des ONGs.
Les Ecritures Saintes nous enseignent que celui/celle qui veut diriger un peuple doit avoir une connaissance totale des forces de la Nature!
Le paradigme doit changer d’en haut au bas, parce que ceux d’en haut sont ceux qui prennent les décisions pour assurer la Protection et la Sécurité de la population. C’est à partir de ceci que toutes les séquences de gestion multisectorielle se développent. L’éducation de ceux d’en bas et de la masse, y compris la jeunesse/les étudiants et au niveau communautaire doit suivre éventuellement. Les objectifs d’Adaptation et de Résilience seront ainsi atteints.
Vous avez sans doute remarqué que depuis le début de Juin cette année ci, le Sud de Madagascar et les îles Mascareignes vivent des Anti-cyclones qui génèrent des vents atteignant jusqu’à 95 kph, des vagues jusqu’à 3-4 mètres en hauteur, la chute de la température jusqu’à 140 Celsius et des pluies modérées de 30-40 mm. Quels signales nous donnent-ils? Est-ce-que les conditions atmosphériques étaient les mêmes l’an dernier et avant?
Les défis de la COI
Dans la déclaration finale du 4eme Sommet à Moroni le 23 Aout 2014, mention est faite que
‘Les chefs d’Etat et de gouvernement de la COI confirment l’importance pour l’Indianocéanie d’améliorer la connectivité globale de la région, qu’il s’agisse de desserte maritime, déterminante pour le commerce, de desserte aérienne, déterminante pour le tourisme et les affaires, ou de connectivité numérique, déterminante pour les entreprises, l’investissement et le transfert de technologies’.
C’est sans doute des projets à moyen ou à long terme. La construction des routes, des ponts et des infrastructures publiques/privées doit être réalisée avant tout, pas dans les villes, mais dans les campagnes. C’est dans ces quartiers et régions que les produits agricoles, des élevages, ainsi que les ressources minérales, de pétrole et des plantes médicinales qui existent. Ce sont dans ces endroits, surtout à Madagascar, qu’on peut adresser les 8 Priorités pour combattre la Pauvreté d’après le MDG 2015, N’EST-CE-PAS Monsieur?
Le service météorologique doit être dynamique parce qu’il y a environ 17 pays de la zone Afrique qui ne paraissent pas à la hauteur. J’ai déjà évoqué, par courriel du 28 Mars 2013 (2 jours avant le Flash Flood), ce manquement auprès de Monsieur David Grimes, le Président de World Meteorological Organisation (WMO). Exemple: le site web de Météo-Madagascar n’était pas actif, mais semble être ranimé en Février après les élections générales de cette année-ci. Madagascar est un autre exemple où le développement économique est resté bloquer pendant trop longtemps. Ce grenier de l’Afrique doit décoller comme c’était envisagé lors de ma participation au projet ONUDI/PNUD/SME en 1984-85 à Tananarive et à Moroni.
La Commission de l’Océan Indien était fondée au 20ème siècle. Il est grand temps que dans ce nouveau millénaire, la COI soit redéfinit. Il faut effacer l’approche tribale comme ça existe à Maurice et ailleurs. Il faut s’ouvrir au-delà de l’horizon. Les océans, tous comme les rivières, les montagnes, les forêts, les falaises et les déserts, nous unissent et ne nous séparent pas. L’Océan Indien est 3ème le plus grand de la Planète et est entouré de deux tiers de la population mondiale. De ce fait, les autres îles- Indonésie, Maldives, Sri Lanka, Zanzibar, Pemba, Andaman et Nicobar et Socotra doivent être intégrées pour dynamiser les ressources et les projets. Il faut aussi combler les failles mentionnées dans le Livre Blanc de la COI 1998.
Mais, il faut que vous fassiez mention des manquements, entre autres, en ce qui concerne l’Adaptation de L’Aviation Civile aux conditions météorologiques qui sont devenus très dynamiques dans cette partie de l’Océan Indien et qui sont mal comprises par les pilotes non-formés. Ce serait souhaitable que, dans votre plaidoyer autour les défis lors de la 3ème Conférence UN Petits Etats Insulaires en Développement (PIED) à Apia, Samoa le 01-04 Septembre 2014, les mêmes manquements soient mentionnés, en attendant celle de Paris 2015 et aussi celle de MDG 2015.
En attendant, je remercie L’Union Européenne/EUMETSAT et le Service Météorologique de L’Allemagne (DWD) pour l’utilisation des Imageries Satellitaires et pour les informations et données scientifiques et NASA, JAXA, NOAA, Météo-France, de même, qui me permettent de piloter mon ‘Cheval de Bataille’.
Vous n’avez pas répondu à ma requête de 25 Novembre 2013, tout comme mes concitoyens décrits depuis le commencement.
Monsieur le Secrétaire General de la COI, je vous interpelle. Répondez-moi s’il vous plait.
(PREABRUTH KANHYE. 29 AOUT 2014.)
Re-Uploaded: 18.37 hrs MONDAY 13 JANUARY 2020.